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Pour « pacifier » les relations entre la police de l’environnement et le monde agricole, 10 mesures qui ne font pas l’unanimité
2025-04-18
HaiPress
Un membre de l’Office français de la biodiversité (OFB) inspecte un champ asséché,à Herzeele (Nord),le 2 août 2022. FRANCOIS LO PRESTI / AFP Suffiront-elles à lancer « un dialogue renouvelé » entre l’Office français de la biodiversité (OFB) et le monde agricole,comme l’annoncent les ministres de la transition écologique et de l’agriculture ? Jeudi 17 avril dans la matinée,Agnès Pannier-Runacher et Annie Genevard ont rendues publiques « 10 mesures de sortie de crise » – parmi lesquelles la mise en place du port d’arme discret et de caméras individuelles – lors de la visite d’un sitede l’établissement public chargé de faire respecter le droit de l’environnementà Auffargis,dans les Yvelines.
En partie déjà connues,ces dispositions avaient été proposées il y a quelques mois par la direction de l’OFB. « L’annonce de ces mesures,dont certaines entrent en vigueur tout de suite,est un élément important de pacification »,assure le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher,en rappelant le contexte « assez tendu » lié à la crise agricole et aux contrôles menés par l’OFB dans les exploitations.
Mesures « inefficaces et contraignantes »
Pendant des mois,l’organisme et ses agents ont été la cible d’attaques souvent violentes émanant de syndicats agricoles mais aussi de responsables politiques,le premier ministre,François Bayrou,ayant lui-même accusé,mi-janvier,les inspecteurs de l’environnement de commettre « une faute » en allant « contrôler des fermes l’arme à la ceinture ». Dans un courrier envoyé à l’OFB,le 27 février,celui-ci indiquait avoir demandé aux ministres de l’environnement et de l’agriculture de prévoir « un déplacement commun » afin d’« apporter une réponse » aux propositions de l’établissement.Il vous reste 71.23% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.