A l’ère de #MeToo, la mode n’est pas un modèle

2025-04-21     HaiPress

La mannequin et coordinatrice d’intimité Florence Fortune,à Paris,le 11 avril 2025. LÉA BOEGLIN POUR M LE MAGAZINE DU MONDE Depuis l’explosion du mouvement #MeToo,en 2017,de nombreux milieux ont entamé leur introspection sur les violences sexistes et sexuelles. Mais le milieu de la mode,lui,reste à la traîne. Pourtant,cette même année,Kering et LVMH,géants rivaux du luxe,avaient cosigné une charte sur les relations de travail et le bien-être des mannequins,saluée pour ses engagements sur la nudité et le poids (les mannequins doivent faire au moins une taille 34 ou fournir un certificat médical).

Mais la charte ne disait rien des violences perpétrées contre ces mannequins,au moment même où les premiers témoignages émergeaient : des grands photographes de mode ont été écartés,en 2018,par le groupe de presse Condé Nast,après des accusations de harcèlement ou d’agressions sexuels,comme Bruce Weber,Mario Testino ou Terry Richardson. Jean-Luc Brunel,ancien patron d’agence et proche de Jeffrey Epstein,a été mis en examen pour « viols sur mineur de plus de 15 ans » en 2020,tandis que son homologue Gérald Marie a vu ses poursuites classées pour prescription en 2023.

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