Salariés, élus et défenseurs des SCOP dénoncent le manque de dispositifs financiers pour aider les reprises d’entreprise

2025-04-14     IDOPRESS

Devant l’usine Vencorex,au Pont-de-Claix (Isère),le 7 novembre 2024. JEFF PACHOUD/AFP C’est notamment parce que les financements « n’ont pas été réunis » que le tribunal de commerce de Lyon a jugé « irrecevable » le projet de société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) des salariés de Vencorex,jeudi 10 avril,au profit de l’offre concurrente du chinois Wanhua,qui ne gardera qu’une cinquantaine des 450 emplois.

Le 24 février,le tribunal de Strasbourg avait rejeté,pour les mêmes raisons,le projet de société coopérative ouvrière de production (SCOP) porté par 65 des 104 salariés de Sitek Insulation à Wissembourg (Bas-Rhin). Et placé l’usine de panneaux isolants en liquidation judiciaire. « J’ai du mal à tourner la page,on a bataillé tellement à fond pendant vingt mois »,confie Alain Dehner,56 ans,délégué syndical CFTC. Maintenant,c’est le chômage pour tout le monde. »

Des exemples emblématiques de « l’impuissance publique à trouver des solutions »,estime Fatima Bellaredj,directrice générale de la Confédération générale des SCOP et SCIC. « Il manque un véritable portage politique et opérationnel des reprises d’entreprise par les salariés »,dénonce-t-elle.

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